Chansons
A d'elle
Adèle
adèle
Adèle araignée
Adèle dragon
Balade
Bateau
Bon fol
Brouette
Bulles
C'est toi qui as vrai
Chansonnette
Chantiers de cuisine
Coquelicots
Cousin
Dampftractor
dr Ferdinand isch gstorbe
Entre deux siestes
Fliquette
Futur assez simple
Génisse
Gisèle
Helvétia
J'ai l'temps
J'aurais jamais pensé
Je pète
Jéza
Joli foutoir                    
J'suis là comme un con
La chèvre
La fille du tracteur
La main verte
La Suisse
La tondeuse à gazon
La vache
Le chanteur
Le cycliste
Le goéland
Le short
Le siphon
Le taureau à bretelles
Le tilleul
Les 4 saisons
Les limaces
Les patates
Les petites graines
Les vieux
Les waters
L'herbe du printemps
Marcel
Marie Marie
Matin doux
Mon bœuf à moi
Morpion
N'importe qu'elle
Noroît
Odile
Ortie
Page grise
Papa Noël
Poêle à frire
Poisson scie
Qu'est-ce que je fais sur scène
Rhododendrons
Rockaniche
Tango d'la misère
Téléski
Tes yeux
Vacances
Vieille chanson du jeune temps





 

 



  Joli foutoir
(Sarcloret / Simon Gerber)
 
 


La vie savez-vous n’est pas longue et à faire les choses à moitié
On la traverse à peine et on voit qu’on est passé à côté

Auriez-vous bien voulu vouloir
Ou avez-vous vraiment voulu ?
N'avez-vous rien voulu savoir
Ou n'avez-vous vraiment rien su ?
Avez-vous cru devoir pouvoir
Et n'avez-vous vraiment rien pu ?
Vous avez bien cru vous y croire
Mais on vous a bouffé tout cru

Sans être face à son devoir
On ne peut pas avoir son dû
Quand montait la crue des déboires
On pensait ne voir qu'un début
Moi j'aurais bien voulu m'asseoir
Mais pourquoi ce coup de massue ?
On se retrouve à l’abattoir
Sans jamais s’être assez battu

S'il en restait dans la passoire
C'est un peu ça qu’on n’a pas su
À balancer au dévaloir
Ses désirs, on les dévalue
Il y a des filles, il y a des soirs
Dont les défis nous ont déçus
Je voulais un joli foutoir
Mais tout était déjà foutu

Vouloir passer à l'éteignoir
Les espoirs quand ils sont ténus
On appelle ça jouer pour voir
Et s'en retrouver dépourvu
Quand on vit dans un étouffoir
Le problème est assez touffu
Le tunnel vous semblait tout noir
Quand le bonheur était tout nu

Nous chantons avec les sans gloire
Quelques vielles chansons qui s'engluent
Dans l'armure de notre mémoire
Dans l'armoire de notre âme émue
Si nous pouvions vous émouvoir
Ça nous en mettrait plein la vue
Si c'est la fin du répertoire
C'est qu'hélas les repères tuent