Chansons
A d'elle
Adèle
adèle
Adèle araignée
Adèle dragon
Balade
Bateau
Bon fol
Brouette
Bulles
C'est toi qui as vrai
Chansonnette
Chantiers de cuisine
Coquelicots
Cousin
Dampftractor
dr Ferdinand isch gstorbe
Entre deux siestes
Fliquette
Futur assez simple
Génisse
Gisèle
Helvétia
J'ai l'temps
J'aurais jamais pensé
Je pète
Jéza
Joli foutoir                    
J'suis là comme un con
La chèvre
La fille du tracteur
La main verte
La Suisse
La tondeuse à gazon
La vache
Le chanteur
Le cycliste
Le goéland
Le short
Le siphon
Le taureau à bretelles
Le tilleul
Les 4 saisons
Les limaces
Les patates
Les petites graines
Les vieux
Les waters
L'herbe du printemps
Marcel
Marie Marie
Matin doux
Mon bœuf à moi
Morpion
N'importe qu'elle
Noroît
Odile
Ortie
Page grise
Papa Noël
Poêle à frire
Poisson scie
Qu'est-ce que je fais sur scène
Rhododendrons
Rockaniche
Tango d'la misère
Téléski
Tes yeux
Vacances
Vieille chanson du jeune temps





 

 



  Chansonnette
(Bel Hubert / ClaudeRossel)
 
 

Elle avait des secrets cachés dans la forêt
et des serments d’amour comme ses rôtis au four
elle savait que le loup allait faire un détour
mais pas pour la manger, la chèvre allait gagner

Tout ce qu'elle voulait c’était      me raconter
                                                   me faire rêver
                                                   les lutins et les fées

Elle trouvait que quand même j’étais plutôt  mignon          
quand je mettais ma chemise dans mon pantalon
elle rêvait d’une chanson qui n’a jamais finie
plutôt que mes histoires de vaches et d’écuries

Tout ce qu’elle voulait c’était       me caresser
                                                    et m’écouter
                                                    jamais fatiguée

Elle était si heureuse quand je l’emmenais
au milieu d’une clairière où on s’embrassait
on  mangeait du fromage on buvait du vin blanc
on regardait les cailloux parce qu'on avait le temps

Tout ce qu’elle voulait c’était       me regarder
                                                    déshabiller
                                                    si peu à enlever

Elle me faisait chanter comme on chante au cortège
mon carnaval à moi et tournez les manèges
quand il y avait de la brume on trouvait ça joli
on devinait la lune même a travers la pluie

Tout ce qu’elle voulait c’était       me toucher
                                                    m’embrasser
                                                    jamais jamais assez

Un jour j’ai pris peur de toutes ses tendresses
comme on a peur du vent j’ai voulu que tout cesse
pus jamais de ma vie j’aurai autant l’air  bête
elle a dit « t’es trop con », et pété mes lunettes

Pour pas que je la voie               partir courir
                                                   et puis souffrir
                                                   j’aurais voulu mourir

Pour pas que je la voie               partir  souffrir
                                                   à en mourir
                                                   j’ai même pas su courir.